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Le SEP_CNPS,  Institution de coordination du secteur de protection sociale au Burundi pilote les travaux liés à la protection des travailleurs.

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Ce lundi 26 février 2024, s’est tenu une séance de travail sur l’actualisation de la liste des maladies professionnelles au Burundi. Après différentes consultations, un groupe technique tripartite en charge d’actualisation de la liste des maladies professionnelles composé de 18 membres a été mis en place par ordonnance ministérielle. Ainsi la première réunion technique de ces membres se tient aujourd’hui le 26 février 2024 au SEP/CNPS.

Le Directeur Technique au SEP/CNPS, dans son Allocution de lancement a signalé d’emblée que les maladies professionnelles constituent un problème de santé causé par l’exposition à un danger pour la santé au travail et qu’elles résultent d’une ostentation à des nuisances du fait du travail pour le compte d’un employeur.

 

Docteur Salvator NDAYITWAYEKO, Directeur Technique au @SEP_CNPS a en outre souligné qu’un effectif de maladies liées au travail  est beaucoup plus élevé que le nombre notifié. Selon lui, Il est raisonnable de penser qu’en réalité le nombre de travailleurs atteints par ces maladies professionnelles est beaucoup plus élevé que le nombre signalé tout en sachant que  le nombre de cas et la diversité des maladies professionnelles sont en augmentation et non en diminution.

Il a fait entendre  que la liste des maladies professionnelles actuellement appliquée par les organismes gestionnaires du régime des risques professionnels au Burundi date des années 1965(Arrêté ministériel n° 110/731 du 15 Juin 1965 relatif aux Maladies Professionnelles Réparées) et qu’elle ne correspond plus aux réalités du monde du travail actuel. En outre, l’absence d’un mécanisme fonctionnel pour actualiser la liste des maladies professionnelles sur une base régulière réduit le niveau de couverture des travailleurs, favorise la sous déclaration et impacte négativement sur l’efficacité des mécanismes de prévention.

Docteur Salvator a précisé que pour garantir ce concept, il est inéluctable de mettre en place une législation qui se caractérise par sa conformité avec les principes de bases fixés par la constitution et avec les normes nationales telles que prévues dans les textes réglementaires.

Au nom de la Directrice Pays du Bureau du BIT pour la zone EAC Calixte NKURUNZIZA, Représentant du BIT au Burundi, dans son allocution  a signalé que la réalisation de cet objectif implique une étroite collaboration de toutes les parties prenantes.

 Certes il ne peut y avoir de solution unique pour tous les pays mais les normes internationales de l’OIT fournissent des principes directeurs permettant aux pouvoir public de mettre en place des systèmes garantissant une protection efficace des travailleurs sur les lieux de travail, a-t-il martelé.

 Il a souligné qu’au-delà de la protection des travailleurs contre le risque d’accidents et maladies pouvant résulter de leur travail, le pays doit disposer d’un cadre légal et institutionnel solide pour définir les procédures de notification, d’enregistrement et de déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles dans le but d’en identifier les causes, d’élaborer des mesures préventives, de promouvoir l’harmonisation des systèmes d’enregistrement et de déclaration et d’améliorer le processus de réparation. Calixte NKURUNZIZA a promis que le BIT restera toujours aux  côtés  du Gouvernement pour un accompagnement dans ce processus en vue de traduire le droit à un environnement de travail sur en une réalité au Burundi.

Vous saurez que les membres du Groupe Technique, au cours de cette 1ère séance ont échangé sur la situation actuelle du pays en ce qui concerne les maladies professionnelles tout en admettant  ensemble que cette actualisation s’avère pertinente. Quelques propositions par rapport à la Méthodologie de travail pour ce Groupe technique ont été émises.

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